Sur une grande partie du territoire, les prix de l’immobilier se sont envolés et le marché s’est tendu. Dans ce contexte, est-il encore possible de négocier le prix de vente d’un bien immobilier ? Voici le classement des régions où l’on peut encore négocier un achat immobilier.
Un marché tendu avec de faibles marges de négociation
Face à une forte demande et une pénurie d’offres, le marché de l’immobilier hexagonal s’est tendu. Dès lors, les marges de négociation sont relativement faibles et bien souvent les porteurs de projet doivent renoncer à négocier. Rien d’étonnant quand on dénombre parfois jusqu’à dix acheteurs pour un même bien. Face à une offre de plus en plus rare, les acheteurs ne se risquent plus à la négociation de peur de voir le bien convoité partir au plus offrant. Aujourd’hui, seuls les logements dont le prix de vente est surestimé par rapport à la réalité du marché ou encore qui présentent des défauts peuvent faire l’objet de négociations.
Des biens fortement négociés en Poitou-Charentes
En France, selon le baromètre SeLoger, la marge de négociation pour les maisons est passée de 5,3 % en 2020 à 4,8 % en 2021 et de 4,5 % à 4,3 % pour les appartements. En moyenne, la latitude constatée s’élève à 4,7 % à l’échelle nationale. Mais dans certaines régions, la marge de manœuvre est plus importante. Ainsi, les trois régions qui se placent sur le podium des zones où les prix se négocient le plus sont le Poitou-Charentes (jusqu’à 8,4 % du prix de vente affiché), le Limousin (avec 7,1 %) ou encore la Bourgogne (avec en moyenne 6,6 %), tous biens confondus (maisons et appartements). Les propriétaires vendeurs sont plus enclins à négocier dans les régions Centre et Languedoc-Roussillon (6,5 %), Midi-Pyrénées (5,9 %) et Champagne-Ardenne (6,4 %).
Marges de négociation au plus bas en région Rhône-Alpes
C’est en région Rhône-Alpes que l’on négocie le moins (à peine 3 %), toutes régions et tous biens confondus. La région Île-de-France est en deuxième place de ce classement avec une marge de négociation se limitant à 3,8 % du prix de vente affiché. Avec des marges de négociation se limitant respectivement à 4 %, 4,3 % et 4,6 % du prix de vente affiché, suivent la Franche-Comté, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire. Cette faible marge de négociation s’explique par l’extrême tension de ces régions.
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